Les bienfaits de la nature

La version 2019 du Rapport sur le climat changeant du Canada (RCCC) , publié par le gouvernement fédéral, fait état de nombreux faits saillants inquiétants, en précisant notamment que « [l]es effets du réchauffement généralisé sont évidents dans de nombreuses régions du Canada et il est prévu qu’ils s’intensifieront dans le futur.

Au Canada, ces effets comprennent des extrêmes chauds plus fréquents et intenses, des extrêmes froids moins fréquents et intenses, des saisons de croissance plus longues, des saisons de couverture de neige et de glace plus courtes, un écoulement fluvial printanier de pointe précoce, un amincissement des glaciers, un dégel du pergélisol et une élévation du niveau de la mer ». Ce rapport laisse aussi entendre que si les niveaux de précipitation en été peuvent baisser, les précipitations hivernales et l’ensemble des précipitations annuelles continueront d’augmenter. Ce rapport indique aussi que « [l]es inondations côtières devraient augmenter dans de nombreuses régions du Canada en raison de l’élévation locale du niveau de la mer.

Nous devons prioriser les investissements à consacrer à l’adaptation au changement climatique et à la maîtrise des dérèglements du climat afin de protéger nos collectivités. Dans le courant de cette décennie, on s’attend à ce que le coût moyen des dommages causés par les chocs météorologiques progresse de 138 % pour atteindre 5 milliards de dollars par an, selon le rapport 2020 de l’Institut d’assurance du Canada (IAC).

La valeur économique et les bienfaits sociétaux de la conservation des milieux humides et des habitats naturels liés sont largement documentés. Hormis l’atténuation des inondations, il s’agit notamment de la régulation climatique (captation et stockage du carbone), de la purification de l’eau, de la régulation des débits d’eau, de la biodiversité et de l’habitat faunique, de la pollinisation, de la lutte biologique et de l’alimentation.